Téléphérique de Grenoble Bastille

Histoire du téléphérique :
Le premier téléphérique de Grenoble fut lancé en 1934, sur l'initiative de son maire Paul Mistral en 1930. Il s'agissait d'un appareil unique, le premier installé en centre-ville, et destiné au tourisme, alors en pleine croissance. Le lieu desservi, La Bastille, n'est autre qu'un site fortifié surplombant la ville, offrant un panorama unique en quelques minutes. Il n'était toutefois pas aisé d'accéder auparavant sur ce terrain militaire. Les gares de cette remontée sont confiées à l'architecte Jean Benoit, qui choisit un style léger pour la gare inférieure, placée au bord de l'Isère, et plus imposant pour la celle d'arrivée, s'accordant avec le caractère de La Bastille.
Le principe retenu pour la remontée est celui du va-et-vient. Les premières cabines, surnommées "cabines bleues", offrent une capacité de 15 personnes. En 1951, elles sont remplacées par des agrès plus modernes, de 21 places, qui seront emblématiques suite aux Jeux Olympiques de Grenoble en 1968. D'autres modifications surviendront, notamment l'agrandissement de la gare inférieure en 1959.
Selon les anecdotes du livre anniversaire de POMA, Jean Pomagalski avait demandé une chambre avec vue sur le téléphérique pendant son séjour à l'hôpital, à la fin de sa vie.

La remontée actuelle :
Dans les années 70, le téléphérique est un symbole fort de la ville. Grenoble se veut "vitrine de la France". Cependant, son âge augmente, et un remplacement se fait attendre. C'est la société iséroise POMAGALSKI qui s'en chargera, et le transformera en téléphérique pulsé. L'ingénieur Denis Creissels concevra les fameuses "bulles" qui en font son originalité, et sont le signe du positionnement de Grenoble dans les nouvelles technologies. Pouvant accueillir 6 personnes chacune, et réparties en quatre trains de trois bulles, puis en deux trains de 4 ou 5 bulles, elles sont l'œuvre de la société SIGMA. Une d'entre elles est spécialement équipée pour les personnes handicapées.
Ainsi, de février à juillet 1976, la rénovation du téléphérique est effectuée. La ligne n'est pas le seul élément remis à neuf : la gare inférieure doit s'accorder avec cette remise aux normes et devient ainsi un cube fait de métal et de verre, posé sur un pilier central. La gare supérieure, quant à elle, est réaménagée pour que le téléphérique, dorénavant rotatif, puisse fonctionner de manière optimale.
L'inauguration de cette nouvelle remontée a été très médiatisée, puisqu'elle a été marquée d'un déraillement contraignant à détacher les cabines des câbles en fin d'après-midi.

La gare aval

La Ligne

La gare amont

Les véhicules:




Mise à jour le 11/11/2020 par Admin.

J'ajouterai bientôt des photos pour illustrer en mettre en valeur ce célèbre téléphérique !

Avec grand plaisir n'hésite pas à les mettre directement dans le reportage